Malaise dans la société, 40 ans d’actualité sociétale marocaine
- Le 11 Février 2022
- Artorium
- Artiste : Mohamed Jibril
Artorium en partenariat avec les éditions Le Fennec ont présenté au public d’Artorium le nouveau recueil de Mohamed Jibril "Malaise dans la société, 40 ans d'actualité sociétale marocaine". Ce livre de 472 pages, divisé en 6 parties à savoir "Jeunes en mal d'horizons", Vies quotidiennes", "Façons d'être", "Le Chaudron Casablancais", "Marges régionales" et "La nasse des conservatismes", présente "un panorama de l'évolution des phénomènes d'ordre sociétal au Maroc, depuis les années 1970 à nos jours, sous forme de kaléidoscope constitué par le montage d'une sélection d'articles de différents genres". Dans sa préface, le politologue Mohamed Tozy indique que "Malaise dans la société, 40 ans d'actualité sociétale marocaine" retrace cinquante ans d'une trajectoire professionnelle de journaliste engagé depuis les années soixante-dix jusqu’à nos jours". De l'avis de M. Tozy, Jibril a été parmi les premiers à prendre conscience de l'importance du tournant que vivait la société marocaine. "Les écrits que nous propose Jibril, alias Mohamed Chaoui, alias Abou Nadar, alias Ahmed Laaroussi sont d'une grande diversité", relève le politologue, qui exprime sa joie, à l'écriture de la préface, à dépouiller tous les numéros des années 79,80 et 81, y compris les numéros qui ont constitué la plus grande partie de la matière que propose Jibril dans son ouvrage. Dans l'avant-propos de son recueil, Mohamed Jibril écrit que la sélection des textes (reportages, portraits, enquêtes et analyses) parus entre les années 1970 et 2020 dans différents périodiques, "est une approche journalistique de cette évolution à facettes multiples sur cette longue période. Ceci à travers des instantanés aussi bien que des vues plus larges, regroupés par thèmes et selon une périodisation, pas nécessairement chronologique". A travers ce livre, l'auteur espère donner aux lecteurs, notamment parmi les nouvelles générations, une certaine mesure aussi bien des changements manifestes ou relatifs que des inerties ou régressions, exacerbées par les conservatismes.