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Un avenir sombre pour le radeau de la méduse

Un avenir sombre pour le radeau de la méduse

Le radeau de la Méduse, chef d’œuvre de l’illustre peintre et sculpteur français du XIXème siècle Théodore Géricault, admiré des millions de fois au Louvre, est inéluctablement condamné à disparaître, son avenir s’annonçant aussi sombre que l’histoire qu’il raconte. On voit dans cette œuvre des visages, des corps, des cadavres, percutants de réalisme. La palette quant à elle est réduite et fade, mettant en lumière la violence de la scène. Certains y voient la dénonciation d’un régime qui privilégie ses favoris, d’autres y voient une dénonciation de la traite négrière, mais dans pas si longtemps, plus personne n’y verra plus rien. En effet, malgré son souci du détail, l’artiste n’a pas anticipé l’altération de l’œuvre par le temps : celle-ci noircit de jour en jour sous l’effet de l’oxydation du plomb utilisé dans la peinture, assombrissant encore plus cette scène tragique. Ce naufrage a eu lieu en 1816 alors que la frégate La Méduse prend la mer aux côtés de trois autres navires vers le Sénégal. Désireux de prendre de l’avance sur son escorte, le commandant de La Méduse décide de laisser les autres navires derrière et de faire route seul mais malheureusement, le bateau a dévié de sa trajectoire et s’est échoué sur un banc de sable.

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